top of page
Rechercher
  • La rédaction

Le Green IT


Effet de mode ou véritable démarche Ecologique ?

Vouloir sacrifier son image institutionnel sur l'hôtel de la mode bobo et "surfer" sur la vague des entreprises 4.0 en attente du 1.0 supplémentaire n'a qu'un temps. C'est bien beau de dire qu'on fait du Green IT, ou que l'on est une entreprise Green IT mais de quoi s'agit-il ?


La démarche consiste à engager avant tout une réflexion sur ce qu'est l'Ecologie en Entreprise et ce au regard d'un axe précis, les technologies de l'information et de la télécommunication (NTIC). Cette réflexion est nécessaire afin de ne pas tomber dans le premier travers consistant à prétendre que faire du Green IT c'est forcément freiner l'usage des nouvelles technologies (moins de tablette, moins d'écran, moins d'ordinateur).


Moins ou mieux ?

Dans Green IT il y a "IT" aussi ne l'oublions pas. Revenir aux signaux de fumée pour communiquer n'est pas un signe nécessairement de consommation écologique. (demandez-vous quelle est l'empreinte carbone d'un arbre coupé en branche, de l'allumage d'un feu et de l'usage d'une couverture qu'on sera amené nécessairement à bruler car je ne pense pas être pour ma part un expert de cette méthode, sans compter l'incertitude de la compréhension de mon message)

L'idée repose sur la manière dont on peut définir l'empreinte carbone face à la NTIC et voir dans quelle mesure on peut la réduire.


Eviter les pièges

Il est évident que si la mesure de l'empreinte carbone d'un système d'information d'entreprise conduit en soi à faire la somme des empreintes carbones de chaque composant (entre les infrastructures, câbles, routeurs, serveur, ordinateur et autres composants) l'empreinte carbone est importante.

Une première piste consiste à voir si dans la mise en place d'un système d'information on peut utiliser des composants "vert" (cad utilisant des métaux extraits, transformés et assemblés dans un lieu géographiquement plus proche de vous) sans affecter la performance du réseau ni sa fiabilité. Cette première approche est également valable lorsqu'un développeur va concevoir un logiciel;

Deuxième piste : moderniser les architectures IT pour travailler dans un environnement mutualisé. Cette double économie (technique et financière) doit être manipulée avec beaucoup de précaution. A l'heure de la "SaaS-isation" et autre "Cloud-isation", la bataille pour la conservation de la propriété de ses données reste un élément important qu'il ne faut pas négliger. il ne faut pas sacrifier la richesse de son patrimoine numérique sous prétexte de devenir le chantre de la Green IT.

Troisième piste :Est-il possible de faire en sorte que le fonctionnement d'un logiciel soit moins énergivore sans pour autant affecter sa performance ?

La démarche consiste donc à définir des indicateurs et à regarder en fonction de son activité comment il est possible de parvenir à ses fins tout en respectant un équilibre (efficacité/respect des indicateurs). La labellisation des composants "vert" des briques informatiques tant d'un point de vue Hardware que Software vous assure d'un premier calcul: on fait la somme des optimums.

Quatrième piste: gérer le mieux ses déchets informatiques afin de rentrer dans une démarche de reconditionnement des outils et/ou de recyclage.

Dernière piste : Mettre de l'intelligence Artificielle au service des énergies pour en réguler la consommation (Smart Grid).

Mais l'optimum de l'optimum ne se réduit pas à la somme de ses composants: Je peux utiliser un système de partage d'écran le plus "vert" possible, et ne pas avoir de démarche Green IT car il suffirait que je marche 15 minutes pour rencontrer mon interlocuteur et échange de vive voix avec lui.

Inversement, je vais éviter de prendre l'avion en réalisant une conférence téléphonique pour réduire mon déplacement donc mon empreinte carbone. Je suis "Green IT"

Merci Albert ! Si la conclusion consiste à affirmer que "tout est relatif" , il est plutôt important de retenir que la Green IT Attitude c'est de mesurer le comportant face à la technologie afin de savoir si cela vaut la peine d'utiliser la NTIC ou pas.


Se méfier des Excès et conserver du Bon Sens

Cette démarche nous assure de garder le cap afin de ne pas sombrer dans les extrêmes. Il est courant de voir qu'un de vos collègues vous envoie un email pour aller déjeuner alors qu'il lui suffit de passer dans votre bureau pour vous le demander. Pourtant cette attitude est non nécessaire et surtout inutile d'un point de vue Green IT.

J'éteins la lumière en sortant de chez moi, pourquoi ne mettrais-je pas en veille mon ordinateur avant de partir déjeuner ? Tout est affaire de comportement d'habitude et d'attitude.

Alors c'est quoi faire du Green IT dans son Entreprise ?

Premièrement : c'est définir des comportements à adopter (ce sont les petits rien qui font tout)

Deuxièmement : c'est communiquer en interne, en externe

Troisièmement et quand cela est possible : c'est automatiser

Quatrièmement: c'est réfléchir pour prendre en compte le Green IT (sans obsession, ni régression) et adapter à la situation.


PRIMAFRANCE est entrée dans une démarche GREEN IT depuis quelques mois. Dans un échange bijectif entre les Salariés et la Direction, des actions se structurent relayées par une communication interne et une Charte est en cours d'écriture.

Au titre de notre activité conseil, une réflexion s'organise pour insérer également des éléments de recommandations sur les aspects Green IT tout en tenant compte des impératifs de performance, de confidentialité des données et de faisabilité.


PRIMAFRANCE se met au diapason et passe au feu vert !


Salutation Ecologique !






43 vues0 commentaire
bottom of page